Ma vie ? Pourquoi la racontait ? Cela n'intéresse personne si ? Je n'aime pas à parler de moi, de mon passé et tout ça. Pas que je n'ai honte de ma famille loin de là mais ma vie est loin d'être intéressante. Tout le croit que je suis née dans un bel endroit et que je vis avec des parents admirables. On ne peut vraiment pas dire que les parents Greengrass soient très aimables... Bon très bien, que voulez-vous que je vous dis-je ? Vous raconter mon enfance ? D'accord je me lance mais brièvement...

Je suis née un vendredi 13 Avril, d'après les moldus le vendredi 13 est un jour maudit ou je ne sais quoi. Qu'est ce qu'ils peuvent être stupides des fois... Souvent d'ailleurs. Bref, je suis née en 1980, comme la plupart des élèves de mon année en somme. Au manoir familial, je dois dire que de mon enfance, je me souviens principalement des murs de ces lieux. Une très grande maison, pour cinq personne, si on compte la nourrice qui est là assez souvent, un si grande maison que toute une pièce est consacrée rien qu'à l'arbre généalogique de la famille Greengrass. Je n'aime pas me plaindre mais je n'ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance, je dois dire qu'à près vingt ans, ces moments là s'estompent assez facilement puisqu'ils ne sont pas très important finalement. Toujours la même vie, rien ne changeait, je vivais aux côtés d'une petite sœur et d'une nourrice. Oui, nos parents n'étaient vraiment pas là très souvent. Toujours absent à part quelques fois et là je discutais avec eux des moldus. Toutes les insultes que j'ai entendu sur eux... Stupides, lâches, des trolls, incompréhensif. J'ai fini par les ignorer. Je ne fais même plus attention. Je me rappelle du grand jardin autour du manoir, c'était le lieu où Nana, voilà comment on appelait notre pauvre nourrice, ouvrait les rares lettres de nos parents et elle nous racontait des histoires de sorcellerie. Déjà elle nous initiait à la magie, je le savais mais je ne souhaitais pas l'avouer, c'est elle qui a fait notre éducation et nos parents ne faisaient que la parfaire en nous donnant quelques cours de bonnes manières quand ils pointaient leur bout du nez à la maison. Je ne me souviens pas de mes anniversaires, peut être que pour la simple raison que nous les fêtions pas forcément, un bon anniversaire, un petit cadeau -souvent un livre- et puis voilà.

J'ai d'autre souvenirs bien entendu, ceux où Mère et Père nous parlait de Poudlard et si souvent de Serpentard. La maison dans laquelle ils étaient allés à leur époque. Ils nous disaient que absolument qu'il fallait qu'on y aille. Il faut y aller, absolument, pour l'honneur de la famille, voilà la dernière phrase que mon père m'a dite avant que je n'entres à Poudlard. Et je fis ce qu'il m'avait demandé, le choixpeau avait hésité avec Serdaigle. Beurk, rien que l'idée de finir avec des gens fanatiques de livre et qui ne savaient rien faire d'autre qu'étudier me dégoutait. Oui, je souhaitais à chaque fois, sortir un peu, m'amuser en quelques sortes. Dans mon année, il y avait d'autres personnes aussi, une certaine Pansy Parkinson. C'est surement le nom que j'ai le mieux retenu à dire vrai. Il doit en y avoir d'autres mais ne me des demandez pas... Ah si Drago Malefoy aussi. Enfin bref, à part quelques noms, je ne me souviens pas de beaucoup de noms. Bref, j'ai passé 10 à Poudlard, à Serpentard, c'est dire et ce n'est pas terminer... Il y a encore... Je n'ose même pas imaginer. Astoria aussi est à Serpentard, nous fîmes la joie de nos parents, nous suivions leur chemin, celui qu'ils avaient décidé de tracer pour nous... Au fil des années, je me découvrais une passion pour les potions et les sortilèges. Détestant tout ce qui était théorie, dont l'histoire de la magie. Pas que l'histoire ne m'intéressait pas mais allait à ce cours... Quelle horreur. Bref, maintenant, je sais ce que je veux, entrer au ministère et j'ai pris en option, en plus des potions et les sortilèges, la justice magique. Cela ne correspond pas à ma personnalité , Mais qui vous dis que je ne veux pas étudier les droits des sorciers ? Après je me dois d'être incollable là dessus. Je crois que j'ai fais le tour, maintenant laisse moi tranquille, j'ai d'autres choses à faire que de raconter ma vie.

« Daphné, il est temps d'y aller. » La jeune fille pointa alors le bout de son nez dans la pièce, haute comme trois pommes, elle n'aimait vraiment pas être plus petite que sa mère, elle trouvait cela tellement énervant. Elle fit un petit sourire forcé et regarda sa génitrice. Elle ne la lâcha pas des yeux un instant, elle ne savait pas encore où sa mère voulait l'emmener et ça la stressait un peu. Elle balaya la pièce des yeux, elle était seule avec son interlocutrice. Mais où était Astoria ? Elle ferma les yeux, bon sang que sa mère ne lui présente pas un possible promis, qu'est ce qu'elle pouvait détester quand cette dernière ne disait rien. Ses paupière se soulevèrent alors tout doucement, ses yeux bleus perçant se reposèrent sur sa génitrice et préféra ne rien laisser parraitre. « Où allons-nous ? » Interrogea donc poliment. Elle avait beaucoup de respect pour elle et cette dernière le savait.

Sa mère lui fit un mouvement de la main pour lui ordonner de la suivre, sans rechigner la jeune femme avança. Elle voulait savoir où elles allaient, elle le souhaitait du plus profond d'elle même, c'était important, très important. Elles arrivèrent devant la porte de la maison. Dans un autre endroit, ça c'était évident, jusqu'au dernier moment elle ne lui dirait rien, c'était pratiquement énervant. Elle avait passé en revue tout les lieux où sa mère souhaitait l’emmener. Mais aucun indice lui avait été donné et elle n'avait pas été capable d'y aller. Elles sortirent alors du grand manoir et sa mère lui tendit son bras... La blonde comprit donc ce que lui demandait sa mère et ne rechigna pas une nouvelle fois. Elles allaient transplaner. Elle posa sa main sur son bras et sentit qu'elle se voyait sans qu'elle ne le veuille. Son estomac se serra et elle faillit vomir quand elles arrivèrent devant une grande boutique, destination assez étrange aux yeux de Daphné.

Elle mit quelques secondes à se remettre de ses émotions, elle n'avait pas vraiment habitude de transplaner, elle préférait encore milles fois le réseau de cheminettes, c'était déjà plus pratique, bien que des fois elle pouvait finir dans la poussière. « Pourquoi avoir transplané ? » Demanda t-elle en se tournant vers sa mère. Elles n'étaient plus en contact, Daphné avait lâché le bras de sa mère et cette dernière avançait déjà vers la grande boutique. « Il n'y a pas de cheminée à l'intérieur, suis moi maintenant. » Répondit-elle alors de sa voix étrangement douce. Daphné ne posa plus aucune question. Elle a suivit, même si elle détestait être une suiveuse, Daphné ne pouvait faire autrement que de suivre sa mère et de lui obéir. Elles entrèrent dans une boutique calme, Daphné ne saurait dire à quoi elle était consacrée vraiment. La boutique se faisait sur deux étages. Au rez de chaussé, elle pouvait voir, des livres, des objets de magie et même des bijoux. Au premier étage, elle distinguait des chaudrons et des ingrédient surement très rares. Il fallait bien avouer sa mère avait le don de trouver des raretés étonnantes. Venait-elle ici ? Sans aucun doute. Il y avait peut être même des livres sur la magie noire, rien de bien méchant mais quelque chose posant les bases du moins. « Je comprends mieux...» Murmura la demoiselle. Elle regarda encore autour d'elle, cet endroit semblait agréable finalement, elle savait bien que de l'extérieur personne de censé ne s'y aventurait. «Si tu as besoin de quelques chose, je te conseille ce lieu. » Affirma sa mère. Daphné hocha la tête et la remercia intérieurement de lui avoir présenté un tel lieu...