Qui est réellement Jamie-Lee St John ? Personne ne le sait vraiment, pas même elle. Elle vous dira qu’elle a vu le jour en Bretagne, en France, d’un père informaticien, et d’une mère qui s’est vouée à son éducation. Qu’elle est arrivée dans une famille tout ce qu’il y a de plus banale et moldue, sans magie, sans retournement, sans catastrophe ni grand drame sortant de l’ordinaire. Mais ce qu’elle ignore, c’est que tout son décor, son entourage, de ses parents jusqu’à ses origines, tout n’est que mensonge. Son père n’est pas un simple moldus doué de technologie, et sa mère est encore moins une collectionneuse de petits jobs miteux à Tokyo. Et elle, elle n’est absolument pas une petite moldue qui a trouvé le moyen d’avoir des gênes de sorcière pour la première fois de la famille …
Mais elle n’en sait rien. Et ne le saura peut-être jamais … Car les premiers mois de sa vie étaient loin, très loin, de la Bretagne, et du monde moldu. Sans qu’elle n’en sache un mot, Jamie-Lee est née un beau soir de Noël, non pas à Brest comme on le lui a conté, mais à Godric’s Hollow, en Grande-Bretagne. Il n’y a qu’une seule chose qui pourrait rester intact, c’est la nationalité de sa mère, Française. Héléna Mozar, jeune sorcière du monde sorcier de Paris, brillante élève de Beaubâton, stagiaire au ministère de la magie britannique. Charmée par l’un des plus grands mangemorts de son temps Antonin Dolohov, proche de Karkaroff, elle a malheureusement mal tournée, et s’est ralliée à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, par amour pour Antonin. Mais jamais elle n’a changé ses opinions, et elle s’est très vite rendu compte de son erreur. Cependant, tourner le dos aux mangemorts était inadmissible pour elle, elle serait exécutée pour trahison à son sang. Alors en cette nuit du 24 décembre, quand elle a mit au monde ses jumelles, uniques enfants de Dolohov, elle a décidé de prendre en main la destiné de ses progénitures. Si elle les élevait au rang de Mangemorts, elles deviendraient aussi folles et incontrôlables que Bellatrix Lestrange. Ce qui restait inconcevable pour la jeune mère. Elle agirait dès que leur père aura le dos tourné …

« Bienvenue, Romy. Bienvenue Tonia. »

Tels furent leurs noms sur leur actes de naissance, encore à ce jour, en possession de leur père. Romy Pierette Francesca Mozar Dolohov, et Tonia Anastasia Lou Mozar Dolohov. Leur père avait assuré, le jour même de leur naissance, qu’un « grand avenir » les attendait. Héléna en décida autrement. Deux mois après la naissance des jumelles, elle quitta le manoir familial emportant ses enfants avec elle, et bien que l’acte fût le plus dur qu’elle eu à faire de toute sa vie, elle abandonna ses petites filles aux marches d’un orphelinat moldu. Sans un mot, sans une lettre, que l’on ne retrouve jamais leurs traces.
Antonin ne sut jamais que sa femme était la cause de la disparition de ses enfants, avant bien des années. Il remua ciel et terre pour les retrouver, ses uniques héritières. Mais jusqu’ici, en vain. Et pourtant encore aujourd’hui, il partage sa vie entre ses actes mangemorts et ses recherches. Héléna elle, ne supportant pas la séparation avec ses enfants, et les actes inhumains de son mari, fini par mourir « de chagrin » selon son mari, qui a en réalité caché le suicide de sa femme.

La suite, vous la connaissez bien évidemment. Romy et Tonia ont grandis très loin de tout cela, insouciantes, et surtout, très heureuses. Elles ne sont pas restées plus qu’un mois dans leur orphelinat, avant que la famille St John ne décide de les adopter toutes les deux, pour s’assurer qu’elles ne soient pas séparées dans diverses familles. Leurs parents ont tout comme elles, toujours ignorés leurs sang sorcière, c’est pour quoi elles croient encore aujourd’hui, être des nées moldus. A leur adoption, elles ont été nommé Jamie-Lee et Wendy, en souvenir des origines britanniques de leur nouveau papa. Et elles ont grandis à Brest, en France, au domicile des St John, jusqu’à leur trois ans. Elles n’ont pas grands souvenirs de cette époque bien évidemment, mais leur mère leur a souvent raconté le déchirement qu’elle a ressenti, quand son mari est venu lui annoncer qu’il était muté au japon …

C’est donc à Tokyo qu’elles se sont épanouies, qu’elles sont devenues de vraies femmes. Jamie-Lee s’est forgée un caractère bien trempé, adepte des soirées dans cette ville qui ne dort jamais. La bonne copine des garçons, un peu tomboy sur les bords, jamais sérieuses. Wendy elle, était tout le contraire de Jamie-Lee, très sérieuses, très bosseuse, elle ne sortait pratiquement pas, si ce n’est jamais, se concentrant dans ses études. Ce qui ne les empêchait pas d’être très proches, même indissociables. Elles avaient tout fait ensemble. Leurs premiers pas, leur première journée à l’école. Elles ne s’imaginaient pas à l’époque, grandir sans l’autre.

Mais le vrai tournant de leur vie, c’est leur onzième anniversaire, et ces deux mystérieuses lettres déposées par des hiboux, à leur fenêtre. Une invitation à étudier à l’école Française de Magie, Beaubâton, et l’autre, pour celle du Japon. Pourquoi les deux ? Tout simplement parce qu’elles vivent sur le sol nippon, mais qu’elles sont françaises. Parlant d’ailleurs seulement le Français au domicile familial, et passant toutes leurs vacances scolaires en France, les deux jeunes filles ont toujours parlé couramment le Français et le Japonais. Mais pour ne pas s’éloigner de leurs parents, elles ont été envoyées à l’école de magie japonaise. C’est cette année là qu’elles ont prit des chemins différents. Wendy s’est renforcés encore plus dans ses études, fascinée par la magie et sa science, alors que Jamie-Lee de son côté, à profiter de la magie pour s’amuser un peu plus. Et elle n’a jamais compris le côté coincé de sa sœur, tendis que cette dernière elle, ne comprenait pas que Jamie-Lee ne se concentre ne serait-ce qu’un millième sur ses études. De dispute en dispute, elles ont finis par ne plus s’adresser la parole, chacune suivant sa voix.

L’année de leurs 15 ans, elles ont été contraintes néanmoins, de prendre chacune leur vie entre mains, avec un peu plus de responsabilités. Elles ont en effet grandit dans un environnement très protecteur, leurs parents les surprotégeaient beaucoup, et leur mère était à leurs petits soins. Malheureusement, cette dernière succomba à un cancer foudroyant cette année là, et leur père, très occupé par son travail afin de payer les études de ses filles, le loyer, le manger, n’eu pas d’autres choix que de les laisser se responsabiliser très vite. Ce qui n’a fait qu’accroitre le fossé entre elles. Wendy a tenté de calmer le chagrin de son père en prenant la place de sa mère, s’occupant de la maison, des courses, des repas, quand elles n’étaient pas à l’école, et Jamie-Lee ne lui a jamais pardonné de vouloir remplacer leur mère. Et puis elle enchainait les retenues, apportant des ennuis à leur père, ce que Wendy elle, ne lui pardonnait pas à son tour.

Et puis il y a eu les ASPICS. Bien que mauvaise élève, Jamie-Lee les a réussis, parce qu’elle a toujours été particulièrement brillante en sortilège, en histoire de la magie, et que vivant chez les moldus, elle avait prit l’option études des moldus, pour être sur de briller sans se fatiguer. Wendy elle, les a obtenues brillamment, terminant même dans les premières de sa promotion. Il était évident que la deuxième continuerait ses études, et ses professeurs l’envoyèrent vers Poudlard, l’unique université sorcière du monde. Jamie-Lee elle, qui n’avait aucune ambition, et surtout, aucune envie de travailler, y fut aussi envoyé par son père, qui se refusait à les séparer malgré leurs désagréments, car il savait que sa femme ne l’aurait pas accepté. L’une rejoignit les bleus chez les glorieux Serdaigles, et l’autre rejoignit les jaunes chez les loyaux Poufsouffle. Wendy, toujours aussi ambitieuse, y suit un chemin brillant, sérieux, et reste très encouragé par ses professeurs. Jamie-Lee elle, a vite gagné l’étiquette du casse-cou, suivant les jumeaux Weasley dans toutes leurs âneries, toujours sans savoir ce qu’elle fera de sa vie. Le plus instant pour elle, c’est l’instant présent, alors que Wendy ne jure que pour l’avenir.

Poudlard ne fut cependant pas qu’un signe de diplôme, mais aussi d’émancipation. 17 ans c’est l’âge d’or chez les sorciers, la majorité. Jamie-Lee décida alors l’année même de sa première année à Poudlard, de s’occuper d’elle toute seule, de ne plus vivre à la botte ni de sa sœur, ni son père, afin de prouver à celle-ci, qu’elle n’est pas si incapable que cela, mais aussi et surtout, pour ne plus que son père se tue au travail pour elle. Elle a quitté le foyer familiale pour s’installer au Prè-Ay-Lard dans un petit appartement mitoyen, au dessus d’une boutique brocante d’objets magiques, dans la quelle elle travaille lors des vacances scolaire, et les week-ends, pour payer son loyer et ses études. Elle n’est pas retournée voir son père à Tokyo, ne pouvant investir dans un billet d’avion, mais elle lui écrit souvent. Néanmoins depuis quelques semaines, il n’a jamais répondu à ses lettres ….

SA VIE VUE PAR ELLE-MEME : « Je suis née en Bretagne, en France, il y a de cela presque 20 ans. Mon père et ma mère sont tous les deux français, bien que mon père ait des origines anglophones, qui se trahissent dans mon nom, et que maman elle, soit d’origines polonaises, mais tout ça, ça remonte, moi je me considère comme une française pure souche, regrettant même de ne pas avoir une autre origine bien définie, avec un papa ou une maman qui aurait un accent exotique. Ceci dit, j’ai eu de la chance, parce que je n’ai pas vraiment vécu en France, ce qui m’a donné un petit côté exotique à moi-même.
Je suis donc arrivée sur terre dans un petit patelin de Bretagne, que j’aime tout particulièrement. Si je n’y passais pas une semaine pendant l’été, quand j’étais petite, j’en étais très frustrée ! Mais rassurez vous, ça ne met jamais arrivé. Parce que mes grands-parents paternels y vivent encore, et qu’il faut toujours aller les voir pendant les vacances. Mais j’ai vogué à bien des kilomètres d’ici, l’année de mes 3 ans. Mon père, informaticien en évolution électronique – Ou un truc moldu du genre – a été muté dans une grande boite japonaise dont je ne citerais pas le nom. Maman en était tout retournée, parce que le Japon, c’était un peu l’autre bout du monde. Moi je ne me souviens de rien, ne me demandez pas mes sentiments à cette époque. Nous avons donc plié bagage pour le pays du soleil levant, et plus précisément Osaka. J’y ai grandit jusqu’à mes 6 ans, et là mon père a été muté à Tokyo, et nous sommes allé vivre dans la belle capitale. J’aime cette ville. Je n’en aime pas le côté sorcier pourtant, juste le côté moldu. Il est si contemporain, si brillant, si peuplé, si actif. Cette ville elle ne dort jamais, et j’aime y sortir dès que la nuit est tombée. Et elle tombe vite là bas !
A 11 ans, la vie de mes parents changea quelque peu, quand je reçu un étrange hibou, m’invitant à suivre ma scolarité en école de Magie. La magie ? Ils avaient prit ça pour une plaisanterie, mais quand la maison se retrouva inondée de cette même lettre, ils songèrent bon d’y répondre positivement. Mes parents avaient le choix de me scolariser en école japonaise, du fait que j’ai grandit au japon, ou à Beaubâton, parce que je suis Française. Mais ils gardèrent l’école nippone pour ne pas m’éloigner trop d’eux. C’est un jeune sorcier japonais qui les a alors aidé à m’acheter mes fournitures scolaires, parce que le côté sorcier du japon, ils ne le connaissaient absolument pas, et maman me dit souvent que papa en avait terriblement peur. Moi j’étais émerveillé par tout ce que je voyais. Des boutiques fantastiques, encore plus farfelues que dans le Tokyo moldu. Et si les gens Moldu s’habillent très bizarrement à Tokyo, je ne vous parle pas des Tokyoïtes sorciers ! C’était vraiment amusant. Pourtant je ne me suis jamais vraiment autant attaché à cette partie de la ville, que le côté Moldu, pour les sorties entre pote. Peut-être parce qu’à Tokyo mes potes étaient moldus ? C’est vrai que mes amis de l’école de magie, je ne les voyais pas en vacances.
Ma scolarité là-bas s’est vraiment bien déroulée. Je ne suis pas très travailleuse, mais la magie me plait tellement, pour être née dans le monde plat des moldus, que forcément, j’aime ce qu’on y fait. J’ai quand même choisis l’études des moldus en option, pour éviter d’avoir trop de travail à faire, étant moi-même d’origines moldu, mais je suis très passionnée par mes deux autres matières, et encore autre les sortilèges. Je trouve ça si fascinant. Ho oui vu d’ici ça fait un peu conte de fée, mais malheureusement, j’ai eu ma petite dose de malheur moi aussi. Ma maman. Elle nous a quitté l’année de mes 15 ans, succombant à un terrible cancer moldu. J’ai eu beaucoup de mal à remonter la pente après ça, parce qu’elle était très protectrice avec moi et ma sœur. – Oui j’ai une jumelle, mais faites comme ci je n’en avais pas è.é – Mais l’un de mes professeurs, à l’école de magie nippone, m’a dit un jour « Les gens qu’on aime ne nous quittent jamais vraiment, tant que l’on ne les oublis pas. » je ne sais pas pourquoi, depuis ce jour, je me suis sentis mieux, et je me contente de parler à maman en regardant le ciel étoilée quand ça ne va pas. Et mon petit train de vie à reprit normalement environs un an après, quand le deuil fut fait.
Ne sachant cependant pas trop ce que j’allais devenir après mes Aspics, j’ai pris la décision de continuer mes études et de rejoindre le pays des origines de mon père, pour entrer à l’université de Poudlard. Poufsouffle y fut ma maison, et là encore, j’y étudie entre deux âneries, tout en cherchant ce que je voudrais faire après mes études. Peut-être professeur d’histoire de la magie, si Binns réagis un jour qu’il devrait se retraiter maintenant qu’il est mort. Je ne sais pas vraiment, et à vrai dire je m’en fiche un peu. Moi je préfère m’occuper du jour qui se lève, plutôt que de l’avenir. On ne sait pas de quoi il sera fait, alors autant ne pas sans soucier maintenant. »

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