Je suis née au mois d’août de l’année 1979. Ma mère est éleveuse de dragon et mon père est…quelqu’un de compliqué que je considère comme mort. Je ne l’ai jamais connu et honnêtement ça ne m’a jamais dérangée plus que ça. Pendant longtemps ma mère m’a raconté qu’il était mort alors qu’en fait, elle faisait ça uniquement pour me protéger. Faut dire qu’avoir un père Mangemort n’est pas quelque chose qu’on clame facilement sur les toits. C’est un chasseur, il a toujours été attiré par le sang, le plaisir de traquer des proies et même s’il prétend aujourd’hui qu’il a changé, qu’il n’est plus le même, ses instincts de meurtriers seront toujours là enfouis au fond de lui, n’attendant qu’un signal pour refaire brusquement surface.

Pour ma part, j’ai eu une enfance plutôt facile je dirais. Je n’ai jamais manqué de rien. Faut dire que maman est reconnue mondialement dans son milieu professionnel du coup l’argent n’a jamais manqué, mais qu’importe, l’or n’est pas ma motivation première dans la vie. J’ai été successivement élevée par trois de mes oncles, qui si on regarde bien attentivement notre arbre généalogique, n’ont jamais fait partie de la famille mais ce n’est pas grave, moi je les ai toujours appelés tontons. James, le plus sage était moldu. De lui, j’ai appris à découvrir le monde avec curiosité mais j’ai aussi hérité d’une éducation digne des plus grands noms de ce monde, c’est à lui que je dois nombre de mes connaissances. Nikola, lui était sorcier, dans le genre cinglé et quelque peu râté. Il a toujours été border-line flirtant souvent avec la Magie Noire pour arriver à ses fins. De lui, j’avoue ne pas avoir appris grand-chose « d’utile » dans la vie d’une sorcière, si ce n’est les farces, la construction de gadgets parfois inutiles et l’art de ne rien faire de ses journées. Lui, il courait toujours après ma mère, d’ailleurs c’est encore le cas aujourd’hui mais Dieu merci, elle n’a jamais céder à ses avances. L’avoir comme beau père me filerait des pustules. Le dernier quant à lui s’appelait Nigel et il était de sang-mêlé. J’avoue que je ne me souviens plus vraiment de lui, le pauvre est mort alors que je n’étais encore qu’une gamine de cinq ans tout plus mais je sais que c’est à lui que je devais toutes les sucreries que ma mère m’interdisait.

C’est à l’adolescence que j’ai finalement commencé à partir sur « la mauvaise pente » comme disent si bien mes anciens professeurs. Je crois que j’avais besoin et à vrai dire j’en ai encore besoin aujourd’hui, qu’on fasse attention à moi et plus particulièrement ma mère. Je sais qu’elle est très prise par son travail mais ce n’est pas non plus une raison pour me snober. Du coup, de mon côté j’enchaine les conneries. Je suis une spécialiste des coups foireux, des blagues à dix noises, des farces dont tout le monde se souvient. Je me suis faite virée en tout et pour tout de trois écoles différentes, car au début je suivais ma mère dans ses déplacements. La première fois parce que j’étais trop insupportables au goûts de mes enseignants que je faisais volontiers tourner en bourrique et dans tous les sens du termes. La seconde fois, c’était parce que je ne faisais plus rien en cours. Je passais mon temps à dormir au lieu d’écouter et les heures de colles n’étaient plus suffisantes pour venir à bout de ma charmante personnalité. La dernière fois, c’était à cause des paris illégaux que j’avais organisé sur différents événements. J’avoue qu’à chaque fois ma mère m’a passé des savons mémorables mais je n’ai jamais flanché. Et c’est ainsi que je me suis retrouvée à Poudlard cette année. Suite à de longues conversations et probablement grâce à la réputation de ma mère, le Directeur à gentiment accepté de me prendre dans son école pendant qu’elle reprendrait ses voyages autour du globe.

Contrairement à ce que vous pouvez penser, je ne suis pas une peste, capricieuse pourrie gâtée. Je suis à la base quelqu’un de très sympathique qui aime s’amuser, rigoler, faire la fête, sortir avec ses amis. On se lie facilement d’amitié avec moi. J’ai un très bon sens de l’humour mais quelque peu à sens unique, autrement dit c’est drôle quand ça arrive aux autres mais si c’est moi la victime alors là planquez-vous. Déterminée, je ne me laisse jamais marcher sur les pieds et comme mon père, je suis quelqu’un qu’il vaut mieux éviter de trop chatouiller quand je ne suis pas d’humeur. Je sais me battre et si l’usage de la magie est interdite contre les autres élèves, je ne suis pas à un coup de boule près, bien au contraire. Intelligente, je ne suis pas du style à étaler mes connaissances à tout va mais quand je l’ouvre en général ce n’est pas pour dire des conneries. Rêveuse, il m’arrive de passer mes heures de cours à regarder ce qu’il se passe dehors (quand c’est possible) plutôt que d’écouter, ce qui m’a valut de nombreuses heures de colles tout comme le fait que j’ai la réponse facile. Oui, je suis quelque peu insolente, c’est vrai…mais si j’étais une élève normale, plate, sans la moindre personnalité, je ne serais pas si unique non ? Ne vous méprenez cependant pas, je ne suis pas non plus un cancre, c’est vrai que parfois je pique un peu du nez, que je sèche mais je bosse quand j’en ai envie et mes résultats sont plus qu’honorables. De nature protectrice, je sui capable de défendre bec et ongles mes camarades si nécessaire, courageuse certains pensent même que je n’est peur de rien, ce qui n’est pas tout à fait faux mais pas totalement vrai non plus. Loyale, je ne suis pas de ceux et celles qui dénigrent inutilement dans le dos des gens et je ne laisse jamais tomber qui que ce soit, bien qu’en matière de résolution de problèmes je suis loin d’être très diplomate. Que voulez-vous personne n’est parfait…