Moché, Oliver, Greedel. Un homme intelligent, brillant, un don en sortilèges indéniable, et un grand sens de la justice. Néanmoins quelque peu naïf, manquant cruellement de confiance en lui. Mais je crois qu'il se guérit à fréquenter Liam depuis tant d'années. Surtout depuis qu'il est opposé à son père, fraichement échappé d'Azkaban. Moché est aussi un ancien élève de la maison Poufsouffle, qu'il à leadé comme Préfet, et qu'il mené parfois à la victoire en Quidditch, tenant fièrement le rôle de batteur de l'équipe. L'étiquette qui lui colle à la peau ? Plus jeune, il était le punchin'ball des Serpentard. Bizarre, peu bavard, capable de cerner quelqu'un par un simple regard. Il s'enfermait dans sa solitude, dans son monde, qui ne consistait qu'à observer. Mais en grandissant au près de Liam, il est devenue bien plus sociable, s'affirmant un peu plus chaque jour.

« Je suis né il y a exactement 32 ans, en Ecosse, à Glasgow. Je n’ai cependant aucun souvenir de ma patrie natale, puis ce que je n’avais même pas encore sonné mes 2 ans, quand mes parents ont déménagé pour Londres, la belle capitale d’Angleterre. Si ma mère était purement écossaise, mon père lui, était un pur britannique qui avait toujours fait sa vie à Londres. C’était pour lui que ma mère avait gagné la capitale. Il ne se plaisait pas à Glasgow. Il avait besoin du dynamisme de Londres. Je n’ai que très peu de souvenirs d’eux pour vous dire la vérité. A ce que je me souviens, ou que l’on m’a dit, ma mère était employée dans une animalerie du chemin de Traverse. Elle portait une admiration toute particulière pour les hiboux, et les chouettes. Il y en avait toute une volière dans notre maison familiale. Ca je m’en souviens. Je m’amusais toujours avec eux quand j’étais petit. Mon père lui était employé au ministère de ma magie. Il était haut gradé, et comme il ne faisait que grimper de poste en poste, d’année en année, je le voyais de moins en moins, et il semblait devenir de plus en plus dur, de plus en plus froid. Et ça a empiré quand je suis entrée à Poudlard. C’était l’ascension de Voldemort. Et mon père, pour éviter d’être tuer, ou peut-être pour nous protéger moi et ma mère, je n’ai jamais vraiment su, a rejoint les rangs du mage noir. Un Mangemort. J’étais sûrement trop jeune pour comprendre, mais je me souviens que ça valait énormément de disputes entre mes parents. Heureusement je n’ai pas été témoins de tout cela très longtemps. Je suis entré à Poudlard deux mois après, et je ne suis rentré que pour les vacances d’été. Ma mère voulait me protéger de celui dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et m’a donc toujours interdit de rentrer avant. Ca ne me dérangeait pas plus que ça d’ailleurs. J’étais bien à Poudlard. Ha, je n’oublierais jamais le jour de mon admission. J’étais terriblement angoissé, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Et puis j’avais la crainte d’atterrir à Serpentard, parce que mon père semblait être devenu aussi noir qu’eux. Mais contre toute attente, c’est à Poufsouffle que je fus accueillie. Un grand soupir de soulagement m’échappa quand McGonagall retira le choixpeau de ma tête, et j’ai courue m’assoir à la table de ma nouvelle maison, le sourire béat. Poufsouffle, s’avait été la maison de ma mère quand elle était étudiante. Mon père lui était à Gryffondor. Mais je savais bien que je n’irais pas là bas. Je n’avais vraiment aucune ressemblance avec mon père, si ce n’est physique.
De Poudlard, je ne garde que de bons souvenirs. Bien que je n’avais pas énormément d’amis. Ce n’est pas que j’étais peu sociable, mais j’étais trop bizarre aux yeux des autres élèves. J’étais en fait particulièrement observateur. Je parlais peu, j’observais toujours les gens, pour les cerner. J’en apprenais beaucoup sur eux rien qu’en les regardant. Je n’étais pas non plus timide, je n’hésitais à m’immiscer dans une discussion, quand le sujet m’intéressait. Je crois que je n’avais tout simplement pas les mêmes centres d’intérêts que les autres. L’un de mes professeurs m’avait dit un jour, que j’étais trop mature pour mon âge et qu’il fallait que j’apprenne à m’amuser. Je m’amusais pourtant dans ma situation, je ne m’en suis jamais plaints. Les gens s’inquiète vraiment de ce qui ne les regarde pas. Un élève normal devrait donc être un élève toujours entouré ? Moi je l’aimais bien ma solitude. J’avais juste un ami particulièrement proche, Pewett. Je l’avais rencontré dans le Poudlard Express le jour de la rentrée, et étonnamment on a atterri tous les deux à Poufsouffle. Je l’ai toujours considéré comme mon meilleur ami, bien que nous ne nous soyons côtoyés que trois ans. Il est mort pendant la première guerre contre Voldemort, tué avec toute sa famille. J’ai toujours soupçonné mon propre père d’avoir fait parti de cette rafle de ce jour noir. Pewett était pourtant quelqu’un de tellement drôle. Il était très maladroit, il avait le don de nous mettre dans le pétrin sans même s’en rendre compte. Rusard appréciait tout particulièrement jouer de son sadisme sur nous. Mais c’était quelqu’un de tellement loyal et attachant. En deuxième année, je suis rentré dans l’équipe de Quidditch de ma maison. Pewett a été le premier à me soutenir. J’étais batteur. Peu de gens croyaient vraiment en mon talent, parce que je n’étais pas quelqu’un de connu, ni même de populaire. On m’avait largué au poste de remplaçant. Ca en faisait rire plus d’un, parce qu’ainsi je ne jouais jamais. Jusqu’en troisième année. L’un des batteurs s’était prit un violent cognard lors du premier match, et j’ai pris sa place. Je me suis donné corps et âmes dans ce premier match, épatant mes collèges. On avait même réussis à gagner ce match, parce que j’avais assommé l’attrapeur adverse. Etonnamment, après ce jour, le premier batteur que j’avais remplacé passa remplaçant à ma place, et moi j’étais assigné officiellement à l’équipe. Malheureusement il n’eu pas vraiment de fin à la coupe cette année là. J’ai moi-même quitté Poudlard avant la fin de l’année, parce que tout devenait trop dangereux. Voldemort était à son plus haut point. Ma mère qui n’avait toujours pas digéré les choix de mon père, un matin, a fait deux valises pendant que mon père était absent. Elle et moi sommes partie comme ça, sans rien dire, et avons regagné l’écosse, chez des Moldus. Parce que sa sœur était Cracmol. Ma mère m’y a laissé quelques jours après, pour rejoindre mon père, qu’elle espérait encore faire changer d’avis. Mais elle n’est jamais revenue. Mon père l’a tué, purement et simplement. Certains me disent que c’était de l’égoïsme, devant Voldemort, pour protéger sa propre vie. D’autres affirment que c’était pour me protéger moi, parce qu’ainsi, Voldemort ne me toucherais pas. Personnellement je crois plutôt en la première version, parce que Voldemort n’en avait rien à faire de moi, mais dans le genre rien à faire hein. De toute façon je ne veux même pas savoir. Il m’a arraché la prunelle de mes yeux. Quelques mois plus tard, Voldemort tombait, assiégé par le petit Harry Potter. Mon père a fini à Azkaban, ou il demeure toujours. Enfin je crois. Moi je suis rentré à Londres, chez mes grands parents, qui m’ont élevé. J’ai alors pu poursuivre Poudlard. Mais la peine que je ressentais de la trahison de mon père, et de la disparition de ma mère, m’avait énormément renfermé sur moi-même. Et puis sans Pewett, tué quelques mois avant ma mère, j’étais de plus en plus seul. Je me suis alors donné corps et âmes à mes études, passant brillamment mes Aspics et mes Buses. Puis à l’université, ma licence et ensuite ma spécialisation. Je savais que je voulais devenir Professeur de sortilège, et ça depuis longtemps. Alors dès ma sortie de Poudlard, pour mes 25 ans, j’ai demandé un poste. Mais je fus refusé parce que trop jeune. J’ai tenté ma chance à Beaubâton en France, ce qui fut là bas accepté, puis ce qu’ils n’ont que le niveau collège. L’expérience que j’ai acquise là bas, m’aura permit à 30 ans, d’intégrer enfin un poste de professeur de sortilège à Poudlard, partageant cette tâche avec le professeur Flitwick. Cela fait maintenant 2 ans que j’enseigne aux étudiants Britannique, et être revenu à Poudlard, ne peut me faire que le grand bien.
Côté vie sentimentale, je me suis marié à 25 ans, avec une camarade de Poudlard, qui partageait ma vie depuis plusieurs années. Nous avions eu un enfant en 1989, qui d’ailleurs cette année, a fait son entrée à Poudlard. Malheureusement le mariage n’a tenu que deux ans. Elle m’a envoyé à la figure un jour, qu’à cause de moi, elle n’avait pas eu de jeunesse. Elle n’avait que 19 ans quand notre petit Oliver est né. Elle m’a toujours remit ça sur le dos. Et malgré tout l’amour que je pouvais lui porter, elle est partie quand Oliver n’avait que six ans. J’ignore totalement ou elle vie aujourd’hui, elle a complètement de la circulation, pour je pense, refaire sa vie de bout à bout. Si au début j’ai crus sombrer, n’ayant plus l’envie de rien, je suis remonté en selle pour Oliver, que j’élève seul. Jusqu’ici il était à l’année, en pension dans une école Moldu, que ma tante Cracmol gérait. Et puis depuis la rentrée 1999/2000, il est à Poudlard. Ou je peux garder un œil sur lui.
La rumeur sur un nouveau Voldemort ? A vrai dire elle me passe un peu au dessus de la tête. Je vis dans ma bulle moi, et tout ce qui ne me touche pas pour le moment, ne me préoccupe vraiment pas. Une seule chose m’a interpellé : L’évasion de certains Mangemorts d’Azkaban. J’espère sincèrement que mon père n’en fait pas parti. » (+ d'infos)